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Chère sœur musulmane ! Le voile n’a d’autre fonction que de te préserver et de te protéger des regards empoisonnés venant des cœurs malades et des chiens humains. Il t’est un rempart aux appétits féroces. Tu dois t’y attacher, et ne pas te tourner vers ces revendications pour le moins tendancieuses dont les aspirations sont de combattre le voile en cherchant à le dénigrer. Leurs partisans ne te veulent aucun bien comme le Seigneur le révèle :

"Ceux qui suivent leurs passions voudraient profondément que vous succombiez". (4: 27) 
 

 

 

5 septembre 2000 2 05 /09 /septembre /2000 17:27


1. L’obéissance au mari dans le bien.


Pourquoi les femmes doivent-elles obéir aux hommes ? Allah a dit :


Traduction relative et approchée : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens » S4 V34


Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Ce verset montre que l’homme a une autorité sur la femme. Et Allah donne deux raisons à cela :
- En raison des faveurs qu’Allah accorde aux hommes par rapport aux femmes ; dans l’esprit, dans l’intelligence, dans le rapportement des informations, dans le respect des sanctions, dans la science, dans la compréhension.
- A cause des dépenses qu’ils font de leurs biens en faveur des femmes.
L’imam at-Tabari a dit en ce qui concerne ce verset : « Les hommes ont autorité sur leurs femmes dans le fait qu’ils les éduquent et dans le fait qu’ils s’en occupent. Pour toutes ces raisons, ils ont autorité sur les femmes ».


Allah dit aussi :


Traduction relative et approchée : [b][b]« Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah
» S4 V34


L’imam at-Tabari a dit que ce sont les femmes qui préservent en l’absence de leurs maris aussi bien leurs parties intimes que les biens de leurs maris. Et ce sont aussi les femmes qui préservent les obligations qui les concernent vis à vis d’Allah. » [1]


2. Le service de la femme dans la maison du mari.


Est-ce un devoir ou non ? L’obligation du travail de la femme dans la maison de son mari, n’est pas si évident que cela. Mais les femmes des compagnons s’occupaient de tâches qui facilitaient la vie quotidienne, et même des tâches extérieures qui étaient très difficiles. Pourtant, jamais il n’a été entendu que ces femmes aient été empêchées de faire un tel travail ; ou encore qu’elles se soient plaintes ou qu’elles aient invoqué leur rang ou leur beauté afin de ne rien faire. [2]


Cheikh al Albany -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Au contraire de nombreuses preuves viennent montrer l’obligation du travail de la femme dans la maison de son mari. Allah a dit :


Traduction relative et approchée : « Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément au bien » S2 V228 A travers ce verset, on voit que les droits de la femme sont équivalents à ses devoirs : autant le mari doit subvenir aux besoins de sa femme et la vêtir, autant la femme doit travailler dans la maison de son mari. »[3]





[1] Voir l’Explication de Kitab an-Nikah dans Sahih al Boukhari de Cheikh al ‘Otheïmine (K7 audio)
[2] Voir ar-Rawda an-Nâdiya annoté par Cheikh al Albani, page 219.
[3] Ar-Rawda an-Nâdiya, voir note 1 de Cheikh al Albani, page 220.


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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Relation conjugale
30 août 2000 3 30 /08 /août /2000 22:57


Première preuve :

Le prophète a dit :

(المرأة عورة)


«La femme est une ‘Awrah».[39]




Le Sheikh Hamoud at-Touwaijri dit :


(Ce Hadith prouve que toutes les parties du corps de la femme font partie de la ‘Awrah, pour les hommes étrangers, tous ses membres et son visage y compris. Il fut rapporté que Abou Taalib a dit selon l’Imam Ahmad :

«Les ongles de la femme font parti de sa ‘Awrah et lorsqu’elle sort de sa maison rien d’elle ne doit paraître, pas même ses chaussettes car les chaussettes décrivent la forme du pied. Et il est préférable qu’elle rajoute un gant à sa manche, pour que rien de sa main ne paraisse». Et nous avons mentionné précédemment ce que Sheikh Al-Islam, Ibn Taymiyyah a dit selon l’Imam Ahmad : «Tout de la femme est ‘Awrah, même ses ongles.» Et Sheikh Al-Islam a dit à la suite de cela : «Et c’est ce que dit l’Imam Maalik aussi»)[40]


Deuxième preuve :

D’après Ibn ‘Omar que le prophète a dit :

(لا تتنقب المرأة المحرمة ، و لا تلبس القفازين)


«La femme en état d’Ihraam[41] ne doit pas porter le Niqaab[42], ni les gants.»[43]


Sheikh Al-Islam, Ibn Taimiyyah dit au sujet de ce Hadith :

(Ce Hadith prouve que le Niqaab et les gants étaient bien connus chez les femmes qui n’étaient pas en Ihraam, et cela implique de couvrir le visage et les mains.)[44]

Ce Hadith est la preuve que le Niqaab était chose courante dans la société et que les femmes se couvraient également le visage et les mains.


Troisième preuve :

‘A’ishah dit :

عن أم المؤمنين عائشة رضي الله عنها قالت : (كان الركبان يمرون بنا و نحن مع رسول الله صلى الله عليه و سلم محرمات ، فإذا حاذوا بنا سدلت إحدانا جلبابها من رأسها على وجهها ، فإذا جاوزونا كشفناه.)



«Nous étions en état d’Ihraam, en présence du prophète (Sallallahou ‘alaihi wa sallam). Lorsque des hommes passaient près de nous, nous couvrions notre visage avec une partie de notre Jilbaab et lorsqu’ils s’éloignaient, nous laissions notre visage découvert.»[45]

Ce Hadith explique le Hadith précédent et clarifie ce que la femme doit faire en présence d’homme étranger en état d’Ihraam. Nous pouvons comprendre que même si la femme n’a pas le droit de porter le Niqaab, elle doit quand même se couvrir le visage en présence d’hommes étrangers, avec autre chose, comme son vêtement ou autre, comme cela fut expliqué par les savants. Malheureusement, celui qui va faire le Hajj aujourd’hui réalise à quel point la plupart des musulmans dans le monde ont dévié de cet ordre. Qu’Allah ramène la Oummah à la Vérité.


Quatrième preuve :

D’après Ibn ‘Omar qui dit : le messager d’Allah a dit :

عن ابن عمر رضي الله عنهما قال : قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : (من جر ثوبه خيلاء لم ينظر الله إليه يوم القيامة) فقالت أم سلمة رضي الله عنها: فكيف يصنع النساء بذيولهن ؟ قال : (يرخين شبراً) فقالت : إذاً تنكشف أقدامهن ! قال : (فيرخينه ذراعاً و لا يزدن عليه).



«Celui qui laisse son vêtement traîner sur le sol, par fierté, Allah ne le regardera pas au jour de la résurrection.» Oum Salamah dit : «Que doivent faire les femmes avec leurs vêtements?» Il dit : «Qu’elles rajoutent la longueur d’une main.» Elle dit : «Mais alors, nos pieds seront découverts !» Il dit : «Qu’elles rajoutent la longueur d’un avant-bras et pas plus.»[46]


Le Sheikh Ibn ‘Outhaimiin a dit :

(Ce Hadith est une preuve qu’il est obligatoire pour la femme de se couvrir les pieds et que c’est une chose connue des femmes des compagnons. Et les pieds, par rapport au visage et aux mains, représentent une tentation moins importante. Il est donc logiquement plus important de couvrir le visage que les pieds.)[47]

Il n’y a pas de doute que le visage est la plus belle partie du corps, et que lorsque nous parlons de la beauté de quelqu’un, nous parlons principalement de son visage. Si on demande une femme en mariage, on ne regarde pas la beauté de ses pieds, mais surtout son visage. Alors comment peut-on insister sur le fait de dévoiler le visage de la femme aux étrangers dans la rue?

On peut constater en analysant ce Hadith, la grande foi et la grande compréhension de l’Islam chez les femmes du temps du prophète , qui insistaient pour rajouter une longueur à leurs vêtements par crainte de se découvrir les pieds. Contrairement aux femmes d’aujourd’hui qui veulent des vêtements plus courts. J’ai entendu le Sheikh Ibn ‘Outhaimiin dire, lorsque j’était à Makkah : «Les gens d’aujourd’hui font le contraire de ce Hadith, les hommes laissent traîner leurs vêtements, alors que les femmes portent leurs vêtements au milieu de la jambe !»



2-Deuxième condition :

Le Hijab ne doit pas être transparent ou trop mince, de manière à ce que la couleur de la peau ou que les membres du corps soient visibles. Le prophète a dit :


(سيكون في آخر أمتي نساء كاسيات عاريات ، على رؤوسهن كأسنمة البخت ، العنوهن فإنهن ملعونات)

و في حديث آخر :

(صنفان من أهل النار لم أرهما: قوم معهم سياط كأذناب البقر يضربون بها الناس ، و نساء كاسيات عاريات ، مميلات مائلات ، رؤوسهن كأسنمة البخت المائلة ، لا يدخلن الجنة ولا يجدن ريحها ، و إن ريحها لتوجد من مسيرة كذا و كذا)



«Il y aura à la fin de ma Oummah des femmes habillées mais nues en réalité. Sur leur tête, il y a ce qui ressemble à une bosse de chameau. Maudissez-les ! Car elles sont maudites !»[48] Et dans un autre Hadith :

«Il y a deux catégories de gens de l’Enfer que je n’ai pas encore vus :

1 – Des gens qui ont des fouets semblables à des queues de vaches, avec lesquels ils frappent les gens. 2 – Et des femmes qui sont habillées, mais nues en même temps, qui attirent les hommes et qui sont attirées. Leurs têtes ressemblent à la bosse penchée du chameau. Elles n’entreront jamais au Paradis, et elles ne sentiront jamais son parfum, malgré que son parfum puisse être senti à des distances et à des distances à la ronde»[49]


L’Imam Ibn ‘Abdoul-Barr a dit :

(Le prophète veut parler des femmes qui portent des vêtements légers qui décrivent leur corps et qui ne couvrent pas le corps complètement. Qui couvrent uniquement en nom, mais qui, en réalité, les fait paraître nues)[50]

Dans certains pays, les femmes se couvrent le visage avec un tissu transparent, ce qui cause parfois plus de tentations que si le visage n’était pas couvert, il n’y a pas de doute que cela est interdit. La femme doit plutôt se couvrir avec un tissu qui est opaque et qui ne laisse pas apparaître ce qui est en dessous.



3-Troisième condition :

Le Hijab doit être ample et non serré ou collé sur le corps. Car si la femme porte un vêtement qui n’est pas transparent ou léger, mais qui est moulant et collant à la peau, de façon à ce que ses seins, ses hanches, ses fesses, et les autres parties du corps soient décrits et exposés, le but du Hijab, qui est de couvrir le corps et de protéger de la tentation, n’est pas respecté. On peut remarquer que les nouvelles modes de vêtements (pour femme et pour homme aussi), sont de plus en plus minces et moulant et que les dessinateurs de mode continuent à chercher de nouveaux tissus plus moulant encore. Ils ne font que pousser les gens vers le nudisme, l’impudeur et la perversité. On a même entendu parler dernièrement de la mode des mécréants qui se font peindre le corps et qui marchent complètement nus. En réalité, il n’y a pas grande différence entre se peindre le corps et porter des vêtements moulants.


Le Hadith suivant prouve cette condition :

قال أسامة بن زيد: (كساني رسول الله صلى الله عليه و سلم قطبية كثيفة مما أهداها له دحية الكلبي ، فكسوتها امرأتي ، فقال : (ما لك لم تلبس القبطية؟) قلت : (كسوتها امرأتي) ، فقال : (مرها فلتجعل تحتها غلالة ، فإني أخاف أن تصف حجم عظامها)


Ousaamah Ibn Zaid a dit :


Le prophète m’a offert un vêtement égyptien épais que lui avait offert Dahyah al-Kalbi et je l’ai donné à ma femme. Le prophète me demanda :

«Pourquoi ne portes-tu pas le vêtement copte que je t’ai offert? » Je dit : «je l’ai donné à ma femme». Il dit : «Commande-lui de porter quelque chose en dessous car je crains que le vêtement décrive les parties de son corps»[51]

Le prophète a ordonné que sa femme porte en dessous de son vêtement quelque chose pour empêcher de décrire les formes de son corps.



4-Quatrième condition :

Le Hijab ne doit pas être décoré ou de couleur qui attire trop le regard. Cette condition est comprise dans le sens général du verset :


(و لا يبدين زينتهن)


(Et qu’elles ne montrent pas leurs atours.) [An-Nour : 24 :31]

Ainsi que du verset :


(و قرن في بيوتكن و لا تبرجن تبرج الجاهلية الأولى)


(Et restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes du temps de l’ignorance) [Al-Ahzaab : 33 :33]


L’Imam Adh-Dhahabi dit dans Al-Kabaa-ir :


(Et parmi les actes pour lesquels la femme est maudite, il y a le péché de montrer ses atours, ses bijoux en or, ses perles sous son niqaab, de se parfumer avec du musk, de l’ambre ou du parfum lorsqu’elle sort. Et de sortir avec des vêtements colorés, des robes de soie et des jupes courtes ou longues avec des manches longues et larges. Toutes ces choses sont des formes d’exhibition qui amènent la colère d’Allah et la malédiction pour celle qui le fait, dans cette vie et dans l’au-delà. Et le prophète a dit au sujet des femmes chez qui on retrouve ces péchés :


(اطلعت على النار ، فرأيت أكثر أهلها النساء)


«J’ai regardé dans l’Enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants étaient des femmes.»[52])[53]

Parmi ce qui entre dans cette catégorie, on peut compter les vêtements que portent certaines femmes «voilées», comme les foulards multicolores ou qui sont de couleurs qui «flashent» qu’on remarque en Afrique et en Asie. On peut inclure également les vêtements qui sont maintenant à la mode en Arabie, les fameuses robes noires, qui s’ouvrent par-devant et qui sont remplis de broderies et de décorations. Les femmes qui vont pour le Hajj se précipitent pour les acheter, tout en ignorant que ces robes ne sont pas faites pour être portées à l’extérieur de la maison et encore moins pour aller à la mosquée! On peut aussi inclure toutes les chaussures pour femmes qui ont des talons hauts!



5-Cinquième condition :

Le Hijab ne doit pas être parfumé. Le prophète a dit d’après Abou Moussa Al-Ash’ari :


(أيما امرأة استعطرت فمرت على قوم ليجدوا من ريحها فهي زانية)


«Toute femme qui se parfume et qui passe parmi les hommes pour qu’ils sentent son parfum est une adultère.»[54]

Et aussi :


(أيما امرأة أصابت بخوراً ، فلا تشهد معنا العشاء الآخرة)


«Toute femme qui a été en contact avec du parfum (Boukhour) ne doit pas assister à la prière de ‘Ishaa avec nous»[55]



6-Sixième condition :

Le Hijab ne doit pas ressembler aux vêtements des hommes. Le prophète a dit :


(ليس منا من تشبه بالرجال من النساء ، و لا من تشبه بالنساء من الرجال)


«Elle n’est pas des nôtres, celle qui imite les hommes parmi les femmes. Et il n’est pas des nôtres celui qui imite les femmes parmi les hommes»[56]

Et aussi :


عن أبي هريرة رضي عنهما قال : (لعن رسول الله صلى الله عليه و سلم الرجل يلبس لبسة المرأة ، والمرأة تلبس لبسة الرجل)


Abou Hourairah a dit :

(Le messager d’Allah a maudit l’homme qui s’habille en femme et la femme qui s’habille en homme.)[57]

Tout ces Hadiths sont des preuves très claires que la femme n’a pas le droit d’imiter l’homme ou de lui ressembler dans quoi que ce soit de leurs façons de s’habiller, de parler, d’agir etc. Malheureusement, on remarque que beaucoup de femmes musulmanes agissent sans gêne et se mélangent aux hommes et parlent à haute voix et ne marchent pas au bord du chemin quand les hommes passent! Qu’Allah nous guide sur le droit chemin!



7-Septième condition :


Le Hijab ne doit pas ressembler aux vêtements des mécréants et des mécréantes. L’Islam interdit aux musulmans d’imiter les Kouffars (mécréants) dans leurs croyances (religieuses ou autres), dans leurs pratiques (religieuses ou autres), dans leurs coutumes, dans leurs façons de vivre, dans leurs façons de s’habiller, dans leurs modes et dans tout en général. Car l’apparence extérieure reflète ce qui est à l’intérieur, comme le fameux proverbe, le dit: «Qui se ressemble, s’assemble». Si un musulman s’habille comme les mécréants, cela indique que son cœur aussi est attaché à eux. De même que si on imite quelqu’un dans sa manière de s’habiller, cela nous mènera à le suivre dans sa façon de penser. La raison de cela est que nous sommes toujours portés à imiter ceux qu’on aime et ceux qu’on respecte. Et la meilleure preuve de cela est que lorsque quelqu’un aime une vedette il sera porté à vouloir l’imiter. Les musulmans ont toujours une mode vestimentaire basée sur une tradition islamique qui les différencient des mécréants. Les chrétiens et les juifs qui vivent dans un pays où on applique la Shari’ah, sont même défendus de porter les vêtements des musulmans. Toutefois, beaucoup de musulmans d’aujourd’hui sont les premiers à vouloir porter les vêtements de leurs ennemis. On voit souvent des juifs à Montréal marchant fièrement avec leur barbe et leurs vêtements noirs, tandis que la plupart des musulmans ont honte de se distinguer des mécréants alors qu’ils ont la vérité. La raison profonde de cela est un complexe sérieux d’infériorité. Comment un musulman qui ordonne à sa famille de se voiler, peut-il marcher dans la rue avec sa femme, le visage rasé, habillé comme un mécréant? Et comment un père peut-il marier sa fille à un homme qui se rase et porte un veston et une cravate? La réalité est que le musulman qui a peur d’affirmer son identité islamique, pour un emploi chez les mécréants ou par crainte des mécréants, a un problème dans sa foi. Les mécréants français qui ont colonisés les pays musulmans n’ont pas adopté le mode vestimentaire des musulmans, pourtant les enfants des colonisés après l’«indépendance» s’habillent maintenant à l’européenne.

Parmi les preuves de cette règle oubliée, il y a les versets suivants :


(ولا تكونوا كالذين نسوا الله فأنساهم أنفسهم. أولئك هم الفاسقون)



(Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; (Allah) leur a fait alors oublier leur propre personne ; ceux-là sont les pervers) [Al-Hashr : 59 :19]


(ألم يأن للذين آمنوا أن تخشع قلوبهم لذكر الله و ما نزل من الحق و لا يكونوا كالذين أوتوا الكتاب من قبل فطال عليهم الأمد فقست قلوبهم و كثير منهم فاسقون)


(Le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leur cœur s’humilie à l’évocation d’Allah et devant ce qui est descendu de la vérité (le Qor’an) ? Et de ne point être pareils à ceux qui ont reçu le Livre avant eux (les Juifs et les chrétiens). Ceux-ci trouvèrent le temps long et leurs cœurs s’endurcissent, et beaucoup d’entre eux sont pervers.) [Al-Hadid : 57 :16]


Sheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah a dit :


(Et de ne point être, est une interdiction générale de leur ressembler et en particulier dans la dureté de cœur, et la dureté de cœur est le résultat des péchés.)[58]


L’Imam Ibn Kathiir dit :

(Et pour cela, Allah a interdit aux croyants de leurs ressembler dans quoi que ce soit des choses fondamentales ou secondaires)[59]

Et le prophète a dit :


(من تشبه بقوم فهو منهم)


«Celui qui imite un peuple est un des leur» [60]

Et dans un autre Hadith :

عن عبد الله بن عمر بن العاص رضي الله عنهما قال : رأى رسول الله صلى الله عليه و سلم عليّ ثوبين معصفرين فقال: (إن هذه من ثياب الكفار ، فلا تلبسها)


‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Aas a dit :


(Le prophète :kil m’a vu porter deux vêtements teintés et il me dit : «Ces vêtements sont les vêtements des mécréants, alors ne les porte pas. »[61]

Le prophète a dit :

قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : (خالفوا المشركين) (خالفوا المجوس) (خالفوا أهل الكتاب).



«Distinguez-vous des Moushrikiins !»[62] (Les adorateurs de quoi que ce soit en dehors d’Allah) «Distinguez-vous des Majous[63] (Ceux qui adorent le feu en Perse) «Distinguez-vous des gens du Livre! »[64] (Les juifs et les chrétiens).

Les savants ont expliqué qu’il est interdit d’imiter les musulmans égarés, comme les chanteurs et les chanteuses, les acteurs et les actrices ou les gens qui font des péchés ouvertement, alors que dire de l’imitation des mécréants! Certaines femmes portent un chapeau ou un bonnet sur la tête en guise de voile, mais cela n’est pas acceptable, car cela ne les distingue pas des femmes mécréantes.



8-Huitième condition:

Le Hijab ne doit pas être un vêtement de fierté ou de popularité. Beaucoup de gens aujourd’hui portent des vêtements dans le but d’être différents des autres ou pour une marque connue et cela est interdit dans l’Islam si l’intention est de se faire remarquer.

Le prophète a dit :

(من لبس ثوب شهرة في الدنيا ، ألبسه الله ثوب مذلة يوم القيامة ، ثم ألهب فيه ناراً)


«Quiconque porte un vêtement de fierté dans cette vie, Allah le vêtira d’un vêtement d’humiliation le jour de la Résurrection, puis Il le mettra en feu. »[65]

Le Hijab, lorsqu’il est porté de la façon dont nous l’avons décrit et qu’il respecte les règles de la Shari’ah est un très bon moyen pour bloquer la mixité entre les hommes et les femmes dans la société.

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti jazahu Allahu khayran







[1] Son nom est Aboul-Wafa, Ismaa’iil Ibn ‘Omar Ibn Kathiir, le Sheikh, l’Imaam, le savant, surnommé le «pilier de la religion» (‘Imaadoud-Diin) . Né en (700/1301) et mort en (774/1373). Il vécut en Syrie. Il a plusieurs ouvrages dans les différentes sciences Islamiques, par exemple : Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, Al-Bidaayah wan-Nihaayah et beaucoup d’autres. Il est l’élève de plusieurs savants illustres, tel que : Al-Haafidh al-Mizzi, le très grand savant Sheikh Al-Islam Ibnou Taymiyyah, qui eut une très forte influence sur lui.
[2] Son nom est Isma’iil Ibn ‘Adur-Rahmaan, as-Souddi. Mort en l’an (127/745). Élève de Anas Ibn Malik d’Ibn ‘Abbaas et d’autres. On compte parmi ses élèves Shou’bah, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres.
[3] Son nom est Moujaahid Ibn Jabr Mawla ‘Abdullah Ibn as-Saaib. Mort en l’an (102/721). Un des plus grands élèves du Sahaabi Ibn ‘Abbaas. Il est également l’élève de ’A’ishah la mère des croyants, Sa’d Ibn Abi Waqqaas, ‘Abdullah Ibn ‘Amr, Ibn ‘Omar et d’autres. Il compte parmi ses élèves quelques uns des plus grands Taabi’iins, tels que : ‘Ikrimah, Taawous et d’autres. Il lut trois fois le Qor’an entier à Ibn ‘Abbaas, l’arrêtant à chaque verset pour savoir en quel occasion il fut révélé. C’est pourquoi Soufiaan Ath-Thawri a dit : «Si tu as un Tafsiir qui vient de Moujaahid, cela te suffit !»
[4] Tafsiir Al-Qor’an al-‘Adhiim (3/526).
[5] C’est un voile porté sur la tête sous le Jilbaab, qui couvre la tête et la poitrine. Voir l’explication de la deuxième preuve.
[6] Son nom est ‘Abdullah Ibnou Mas’oud. Mort en l’an (33/654). Il est un des plus grands savants parmi les compagnons. Il est un des premiers à s’être converti à l’Islam. Il a participé à la bataille de Badr et à plusieurs autres batailles. Il a dit : «Par Celui en dehors de qui il n’y a point de divinité ! Il n’y a pas un verset du Livre d’Allah dont j’ignore pour qui il fut révélé et l’endroit où il fut révélé ! Et si je savais où je peux trouver quelqu’un plus savant que moi à propos du livre d’Allah, et qu’il fût possible de le rejoindre, je partirai le retrouver !». (Al-Boukhaari, Mouslim An-Nasaa’ii et d’autres)
[7] Al-Hasan Al-Basri. Un des plus grands Taabi’iin. Mort en (110/729). Il a vu ‘Outhmaan Ibn ‘Affaan, Talhah, et d’autres parmi les Sahaabah. Il est l’élève d’un grand nombre de compagnons célèbres. Il a grandi dans la maison d’une des femmes du prophète r. Ses élèves sont également nombreux.
[8] Qataadah. Né en l’an (60/680) et mort en l’an (110/729). Un des grands Taabi’iin. Il est l’élève du Sahaabi Anas Ibn Maalik, Sa’iid Ibn Al-Mousayyib, Al-Basri et plusieurs autres compagnons et Tabi’iin. Il compte d’illustres Taabi’iin parmi ses élèves, tels que: Ayyoub As-Sakhtiyaani, Al-Awzaa’ii et d’autres.
[9] Ibrahiim An-Nakha’ii. Mort en (96/715). Un des Grands. Il fut l’élève de Masrouq, ‘Alqamah, ‘Oubaidah As-Salmaani et d’autres.
[10] ‘Ataa’ Al-Khourasaani. Né en l’an (50/670) et mort en l’an (135/753). Il est l’élève de Aboud-Darda, Ibn ‘Abbaas et d’autres. Il compte parmi ses élèves les célèbres Ma’mar, Soufiaan, Shou’bah, Malik Ibn Anas et d’autres.
[11] Son nom est Mohammad Ibn Jariir At-Tabari. Né en l’an (224/839) et mort en l’an (310/923). Un des plus grands savants de l’Islam et de son temps. Il atteint le degré de «Moujtahid» (ce qui signifie qu’il est capable d’émettre des verdicts religieux). Il a des livres célèbres. Un des grands savants de Tafsiir, de Fiqh, d’histoire et de beaucoup d’autres sciences Islamiques. Son Tafsiir est considéré comme étant le «grand-père» des Tafsiirs. Il rapporte ce que les Salafs ont dit sur chaque verset avec la chaîne de narrateur (l’Isnaad).
[12] ‘Oubaidah As-Salmaani. Mort en (72/692). Il est un des grands, Il s’est converti à l’Islam l’année de la conquête de Makkah alors qu’il était au Yémen. Il a failli être un Sahaabi. Il est l’élève de ‘Ali Ibn Abi Taalib, d’Ibn Mas’oud et d’autres. Il compte parmi ses élèves Ibrahiim An-Nakha’ii, Ash-Sha’bi et d’autres.
[13] Son nom est Mohammad Ibn Siiriin. L’Imaam, Sheikh Al-Islam. Abou Bakr Al-Ansaari. Mort en l’an (110/729). Il est l’élève d’Abou Hourairah, d’Ibn ‘Abbaas, de ‘Adi Ibn Haatim, d’Ibn ‘Omar, de ‘Oubaidah As-Salmaani, Anas Ibn Malik et d’autres. Il compte parmi ses élèves Qataadah, Ayyoub, Ibn ‘Aoun et d’autres.
[14] Son nom est Abou ‘Abdullah, Mohammad Ibn Ahmad Ibn Abi Bakr Ibn Farh Al-Ansaari Al-Khazraji Al-Qourtoubi. Mort en (671/1273). Il est né en Andalousi où il est mort également. Il a plusieurs ouvrages.
[15] Dans un article de l’Actualité, Y. Geadah dit : «Trois versets mentionnent le voile, mais, là encore, il y a différentes interprétations. Certains disent que le Qor’an suggérait le port du voile pour protéger les femmes à une époque où il y avait des guerres civiles, des invasions. Selon un juriste islamique reconnu, la recommandation ne tient pas hors de ce contexte, et le voile n’est pas une obligation religieuse. Les intégristes affirment le contraire. » (L’actualité vol. 22, no. 12, 1 août 97) Je réponds à cela en disant : 1- Il y a plus que trois versets qui mentionnent le voile, sans compter les Hadiths. 2-Il n’y a pas de désaccord sur l’obligation de porter le Hijab, depuis le temps du prophète r jusqu’à nos jours. 3-Les interprétations contraires au Qor’an, à la Sounnah et au consensus des savants de l’Islam ne sont pas des références et ne prouvent rien. 4-Qui est ce juriste inconnu ? Et a t-il le droit de contredire le consensus des savants de l’Islam? 5-L’interprétation du Qor’an à des critères et des conditions. Personne (pas même un «intégriste») n’a le droit d’interpréter le Qor’an selon ses passions et ses opinions personnelles. 6- Le fait qu’un verset du Qor’an soit révélé pour un évènement en particulier ne signifie pas que l’ordre dans ce verset se limite à cet évènement, car le Qor’an est la Parole d’Allah et il est applicable jusqu’au jour dernier. 7- Si ceux qui disent le contraire sont des intégristes, cela signifie que le prophète r, ses femmes, ses compagnons et tout les savants de l’Islam sont tous des intégristes, car ils ont tous ordonné le Hijab!
[16] Hadith authentique rapporté par Mouslim.
[17] Dans le verset qui précède, la même chose est ordonnée aux hommes au sujet de baisser le regard et de garder sa chasteté.
[18] Ce que la femme peut montrer de ses atours diffère selon la personne, Par exemple : le mari peut voir tout le corps de sa femme en entier. Mais devant son père et ses frères par exemple, elle ne peut montrer que ses cheveux, son visage, ses bras et ses pieds.
[19] Les habitants de Médine qui ont accepté l’Islam sont appelés Ansaars
[20] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/294-295).
[21] C’est à dire que lorsqu’il rapporte un Hadith en disant «selon» (‘an), il omet parfois de mentionner celui qui lui a transmis le Hadith, c’est une des formes de ce qu’on appelle Tadliis.
[22] Houkm As-Soufour wal-Hijab, p.57
[23] Tafsiir al-Qor’an al-‘Adhiim, (3/297)
[24] Le mot Mahram (singulier de Mahaarim) signifie les proches mâles de la femme, avec qui elle n’a pas le droit de se marier. Ils sont mentionnés dans le verset de la deuxième preuve. La femme a le droit de se découvrir devant eux et ne peut voyager qu’en présence d’un d’entre eux, comme le Prophète r l’a dit dans plusieurs Hadiths.
[25] Le Jilbaab’ le Ridaa’a, le Milhafah, sont tous des noms qui désignent la même chose, une couverture que la femme doit porter par-dessus son Khimar (voile qui couvre la tête) et ses vêtements ordinaires, lorsqu’elle sort à l’extérieur pour une nécessité quelconque. Les noms peuvent êtres différents selon le pays et la langue, mais il est préférable d’utiliser les termes du Qor’an et de la Sounnah pour éviter les confusions. Les médias occidentaux aiment utiliser le mot persan : tchador.
[26] Voir Jaami’ al-Bayaan, Tafsiir At-Tâbari. (18/165-167) .
[27] Son nom est Abou ‘Amr, ‘Abdur-Rahman Ibn ‘Amr Ibn Youhmad Al-Awzaa’ii. Né en l’an (88/707) et mort en l’an (150/777). Sheikh Al-Islam, le savant de la Syrie. Il est l’élève de ‘Ataa Ibn Abi Rabaah, ’Amr Ibn Shou’aib, Naafi’ Mawlah Ibn ‘Omar. Il compte parmi ses élèves; Shou’bah, Az-Zouhri, Soufiaan Ath-Thawri et d’autres. Il est l’égal de l’Imaam Maalik pour les gens de la Syrie.
[28] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/315).
[29] Houkm Al-Hijaab was-Soufour, p. 52-53
[30] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491).
[31] Khatar mouchaarakat al-Mar-ah lir-Rijaal fii maydaan ‘amalihi p.24.
[32] Tafsiir Al-Qor’an Al-‘Adhiim, (3/491)
[33] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50
[34] Ce qui n’est pas permis de montrer du corps de la femme et de l’homme est appelé en arabe ‘Awrah. La ‘Awrah de la femme en dehors de la Salat et du Hajj est son corps en entier, en présence d’hommes étrangers qui ne font pas partis de ses Mahrams. Dans la Salah et le Hajj, sa ‘Awrah est tout le corps, sauf le visage et les mains s’il n’y a pas d’hommes étrangers à proximité, sinon elle doit se couvrir le visage comme d’habitude. Cela sera expliqué plus loin.
[35] Al-Jaami’ fi Ahkaam al-Qor’aan (14/227)
[36] Houkm Al-Hijab was-Soufour p.50
[37] Houkm al-Ikhtalaat fit-Tadriis.
[38] La Sounnah est composée des paroles, des actions du prophète r et des choses qu’il a approuvées par son silence. C’est la deuxième source de législation dans l’Islam et c’est une révélation comme le Qor’an. Celui qui rejette la Sounnah, sous prétexte qu’il n’accepte que ce qui est dans le Qor’an est un mécréant, selon le consensus des savants de l’Islam, car Allah a ordonné de suivre le prophète r dans le Qor’an. Voir Majmou’ Fataawa wa maqaalaat, par le Sheikh Bin Baz, (1/216-220).
[39] Hadith authentique rapporté par at-Tirmidhi et Ibnou Hibbaan et il est authentifié par As-Souyouti et Al-Albaani. Voir Irwa’oul-Ghaliil (1/273).
[40] ‘Oudatoul-Hijab p.301-302.
[41] L’état d’Ihraam, pendant le Hajj et le ‘Oumrah, est l’état dans lequel il est interdit pour l’homme de porter des vêtements cousus et de porter des chaussures et de se couvrir la tête et il est interdit pour l’homme et la femme de se couper les cheveux et les ongles etc.
[42] Pièce de tissus fixer au visage. Certaines femmes qui portent le Niqaab de nos jours, font l’erreur de laisser un trop grand espace pour les yeux, ce qui laisse paraître plus que ce qui est permis et elles portent souvent du maquillage aux yeux ce qui crée beaucoup de tentation. Pour cette raison, des savants comme Ibn ‘Outhaimiin, ont interdit le port du Niqaab et ont incité les femmes à porter le Khimaar qui couvre tout le visage au complet.
[43] Hadith authentique rapporté par Boukhari, at-Tirmidhi, Abou Daoud, An-Nasaa’ii et Ahmad.
[44] ‘Aridatul-Ahwadhi (4/56) pris de ‘Oudatul-Hijab.
[45] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Baihaqui, Ahmad, Ibn Maajah et ad-Daaraqoutni.
[46] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, at-Tirmidhi, An-Nasaa’ii, Ahmad et d’autres. At-Tirmidhi a dit : (C’est un Hadith Hasan Sahiih). Puis il dit : (Ce Hadith est une permission pour les femmes de laisser traîner leurs vêtements car cela les couvre mieux). Al-Baihaqi a dit : (Ce Hadith prouve l’obligation de couvrir les pieds (de la femme)).
[47] Al-Hijab was-Soufour p.18
[48] Hadith authentique rapporté par At-Tabaraani, authentifié par Al-Albaani dans Al-Hijab. P.56.
[49] Hadith authentique rapporté par Mouslim.
[50] ‘Oudatoul-Hijab p.148.
[51] Hadith authentique rapporté par Ahmad et At-Tabaraani dans Al-Kabiir.
[52] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim.
[53] Al-Kabaa-ir
[54] Hadith authentique rapporté par Ahmad, An-Nasaa’ii et Haakim.
[55] Hadith authentique rapporté par Mouslim, Abou Daoud et An-Nasaa’ii.
[56] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Na’iim et Al-Albaani l’a authentifié dans Al-Hijab.
[57] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah, Al-Haakim, Ahmad et an-Nawwawi l’a authentifié.
[58] Iqtidaa Siraatal-Moustaqiim p.43
[59] Tafsiir Al-Qor’aan Al-‘Adhiim (4/310).
[60] Hadith authentique rapporté par Ahmad et Abou Daoud.
[61] Hadith authentique rapporté par Mouslim, An-Nasaa’ii, Haakim et Ahmad.
[62] Hadith authentique rapporté par Boukhari et Mouslim, voir Irwa’oul-Ghaliil no.77
[63] Hadith authentique rapporté par Mouslim, al-Baihaqi, Ahmad et d’autres.
[64] Hadith authentique rapporté par Mouslim et d’autres. Voir Sahiih al-Jaami’ As-Saghiir no.3904.
[65] Hadith authentique rapporté par Abou Daoud, Ibn Maajah et déclaré (Hasan) par Al-Albaani, dans Al-Hijab.

 
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18 août 2000 5 18 /08 /août /2000 01:49

Sheikh Muhammad Ibn Salih Al ‘Outhaymine
Qu’Allah lui fasse miséricorde.




Voici quelques brèves notions sur le jeûne, sa position juridique, les différentes catégories de personnes face au jeûne, les choses qui l’invalident et d’autres informations utiles.


1- Le jeûne :

C’est un acte d’adoration voué à Allah qui consiste en l’abstinence de toute chose l’invalidant, dans la période allant de l’aube jusqu’au coucher du soleil.


2- Le jeûne est un des piliers de l’islam :

le jeûne de Ramadan est un des principaux piliers de l’islam selon la parole du Prophète - qu’Allah le bénisse et le salue : « Lislam est bâti sur cinq piliers :
• l’attestation qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah ;
• l’accomplissement de la prière rituelle ;
• l’acquittement de l’aumône légale (Zakat) ;
• le jeûne du mois de Ramadhan ;
• le pèlerinage à la maison sacrée. »


Les catégories de personnes face au jeûne:

1.                  Le jeûne est une obligation pour tout musulman adulte, ayant atteint l’âge de la puberté, sain d’esprit, qui en est capable physiquement et résidant (non voyageur).

2.                  Le non-musulman n’est pas tenu de jeûner et il n’a pas à rattraper le jeûne s’il venait à se convertir.

3.                  L’enfant impubère n’est pas tenu de jeûner ; par contre, on peut l’inciter à le faire pour qu’il s’y habitue.

4.                  L’handicapé mental ne jeûne pas quelque soit son âge et ne doit pas faire manger un nécessiteux. Il rentre dans la même catégorie que la personne âgée sénile et la personne qui n’est pas saine d’esprit.

5.                  Celui qui est incapable de jeûner à cause de la vieillesse, ou d’une maladie incurable, celui-ci est tenu de faire manger un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué.

6.                  Le malade dont on espère la guérison, ne jeûne pas si cela lui est pénible ; mais il compense après sa guérison par un même nombre de jours de jeûne.

7.                  La femme enceinte et la nourrice, si le jeûne leur est pénible à cause de la grossesse ou de l’allaitement, ou par crainte pour la santé de leur enfant, peuvent ne pas jeûner ; elles compensent alors les jours perdus une fois que le jeûne leur sera devenu plus facile et qu’elles ne craignent plus pour leur enfant.

8.                  Les femmes en période de menstrues ou post-natale n’ont pas à faire le jeûne et elles sont tenues de récupérer les jours manqués après leur période.

9.                  Celui qui est dans l’obligation de rompre le jeûne pour sauver quelqu’un de la noyade ou d’un incendie, qu’il le fasse ; il compensera ce jour par la suite.

10.                Le voyageur à le choix de jeûner ou non. Mais il est obligé de compenser les jours manqués, que le voyage soit occasionnel (ex : Al-‘Oumra) ou en permanence, comme les chauffeurs routiers, les chauffeurs de bus ou de taxis. Ceux-ci peuvent rompre leur jeûne, s’ils le désirent, tant qu’ils se trouvent dans un pays étranger.



Exceptions à la règle :


Il n’est pas considéré comme nul le jeûne de celui qui le rompt par oubli, par ignorance ou par contrainte selon la parole d’Allah - qu’Il soit honoré et glorifié :

« ...Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur... » [La Vache, v. 286] 


« ...Sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi... » [Les Abeilles, v. 106] ;

« ...Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos coeurs font délibérément… » [Les Coalisés, v. 5].

·                     Si quelqu’un oublie et vient à manger ou à boire, son jeûne est correct car il a agi par oubli.

·                     Et s’il vient à manger ou boire en croyant que le soleil est couché où qu’il fait encore nuit, son jeûne est valable car il l’a fait par ignorance.

·                     Et s’il se rince la bouche et qu’il avale de l’eau involontairement, son jeûne n’est pas interrompu car son acte n’est pas intentionnel.

·                     Et s’il se lève le matin en état d’impureté rituelle (Janâba), son jeûne est correct car c’est contre sa volonté.



Les huit choses qui invalident le jeûne :


·                     Le rapport sexuel durant la journée du mois de Ramadan ; celui qui commet cette faute est dans l’obligation de compenser en subissant une très lourde peine à savoir : l’affranchissement d’un esclave, ou bien, il doit observer le jeûne de soixante jours consécutifs. S’il n’en est pas capable, il doit nourrir soixante pauvres.

·                     L’éjaculation après masturbation ou suite à un baiser avec son épouse ou des attouchements…

·                     L’absorption de nourriture ou de boisson licites ou de substances illicites, comme la cigarette.

·                     L’injection de médicaments nourrissants avec lesquels on peut se passer de nourriture ou de boisson. Quant aux autres sortes d’injections qui ne fonctionnent pas comme substituts de nourriture ou de boisson, elles ne rompent pas le jeûne, qu’elles soient par injection intraveineuse ou intramusculaire.

·                     La transfusion sanguine, si, par exemple, le jeûneur a besoin de sang après une hémorragie, pour compenser le sang perdu.

·                     L’écoulement du sang des menstrues et les saignements post-natals.

·                     L’extraction du sang par ventouse (Al-Hijâma) ou par n’importe quel autre moyen [C’est l’avis de cheikh Al-‘Outhaymine et il y a divergence sur la question.]. Par contre, si le sang sort naturellement, par saignement du nez par exemple, ou après l’extraction d’une dent, le jeûne est valide et correct.
Le vomissement forcé, délibéré ; si le vomissement est involontaire, le jeûne n’est pas rompu.



Quelques informations utiles:


1.Il est permis au jeûneur de nouer son intention pour le jeûne même s’il est en état d’impureté rituelle, puis, de se laver après le lever du jour.

2.Il est du devoir de la femme dont les règles ou la période post-natale qui se sont interrompues avant l’aube, de jeûner, même si elle ne se lave qu’après le lever du jour.

3.Il est permis au jeûneur de se faire extraire une dent, de soigner ses blessures ou de se mettre des gouttes dans les yeux ou les oreilles. Son jeûne est correct même s’il ressent le goût de ces médicaments dans sa gorge.

4.Il est permis au jeûneur d’utiliser le cure-dent (Siwâk) à longueur de journée ; le Prophète le faisait.

5.Il est permis d’atténuer les effets de la chaleur et de la soif en s’aspergeant d’eau, en prenant une douche ou en s’exposant à l’air conditionné.

6.Le jeûneur peut utiliser l’inhalateur pour soulager ses crises d’asthme.

7.Il est permis au jeûneur de se mouiller les lèvres si celles-ci sont sèches ou bien de se rincer la bouche à condition qu’il ne gargarise pas.

8.Parmi les traditions du Prophète - qu’Allah prie sur lui et le salue - concernant le jeûne, est de retarder le repas du Souhoûr juste avant l’aube et de hâter la rupture (Al-Iftâr), immédiatement après le coucher du soleil. Rompre le jeûne peut se faire avec des dattes fraîches, sinon avec des dattes sèches ou en buvant quelques gorgées d’eau ; si le jeûneur n’en trouve pas, qu’il prenne n’importe quelle nourriture licite, et enfin, s’il ne trouve absolument rien à manger, qu’il fasse l’intention de rompre son jeûne dans son coeur jusqu’à ce qu’il trouve de quoi manger.

9.Il est recommandé au jeûneur en période de Ramadan, de multiplier les bonnes actions et d’éviter tout péché.

10.  Il est du devoir du jeûneur d’observer ses obligations religieuses et de s’écarter de tout interdit. Il doit accomplir ses cinq prières dans leur temps respectif, en groupe à la mosquée.
Il se doit de laisser par ailleurs, le mensonge, la médisance, la tromperie, les transactions à intérêt et tout autre acte et parole interdits.

Le Prophète -salallahu' alayhi wa sallam
- a dit : « Celui qui ne s’abstient pas de mentir et de se mal conduire, Allah n’a pas besoin qu’il s’abstienne de boire et de manger. »




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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Speciale Ramadân
18 août 2000 5 18 /08 /août /2000 00:54

Al-Lajnah ad-Dâ-ima
& SHeikh Ibn ‘Uthaymîn




1. Question :

Est-ce qu’il est demandé de sortir Zakât al-Fitr pour l’enfant que la mère porte dans son
ventre ou pas ?

Réponse :

Il est recommandé de la sortir en raison de ce que ’Uthmân (radhiallâhu ‘anhu) a fait,
mais cela n’est pas obligatoire, car il n’y a aucune preuve à cet effet. [1]



2. Question :


Est-ce que Zakât al-Fitr doit être sortie pour l’enfant dans l’utérus ?

Réponse :

La Zakât al-Fitr n’est pas une obligation qui incombe pour [l’enfant] que porte la femme
enceinte, mais cela entre plutôt dans le domaine de ce qui est recommandé à faire pour
elle. [2]



Notes

[1] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima Lil-Bouhouth Al-‘Ilmiyyah Wal-Iftâ, 9/366
[2] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 18/263
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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Speciale Ramadân
18 août 2000 5 18 /08 /août /2000 00:48

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîn
(rahimahullâh)



Question :
Quand est-il de la femme enceinte ou celle qui allaite qui, tout en étant forte, active et
résistante au jeûne, s’abstient de l’observer sans excuse, quel est le jugement sur cela ?


Réponse :

Il n’est pas permis à la femme enceinte ni à celle qui allaite de ne pas observer le jeûne
du Ramadhân, si ce n’est pour une excuse valable. Si elle s’en abstient, il est obligatoire
pour elle d’effectuer un jeûne de rattrapage [une compensation], sur la base de la
parole d’Allâh – Ta’âla :

« Quiconque d’ entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal
d’autres jours »
[1]

Le sens à cela est le malade. Si leur excuse consiste dans leur peur des effets du jeûne
sur leur enfant, elles devront, selon l’avis de certains des Gens de science, procéder en
plus du jeûne de rattrapage à un don de nourriture au profit d’un pauvre pour chaque
jour de jeûne non jeûné. La nourriture peut être du blé, du riz, des dattes ou d’autres
aliments consommés par les gens. Certains savants disent : elles peuvent se contenter
du jeûne de rattrapage dans tous les cas. Car l’obligation du don de nourriture ne repose
sur aucune preuve tirée du Livre et de la Sounnah. Le principe de base est que l’on est
déchargé de son application jusqu’à la levée d’une preuve. C’est l’avis de l’imam Abû
Hanîfa (rahimahullâh), qui s’avère être le plus solide. [2]


Question :
Concernant la femme enceinte qui craint les effets du jeûne sur elles-mêmes ou sur son
enfant, et s’en abstient pour cette raison. Quel est le jugement ?


Réponse :

Notre réponse sur cela est : la femme enceinte ne se situe que dans deux cas :

Le premier de ces cas :

elle n’a aucune excuse à ne pas jeûner.
Le deuxième de ces cas : est celui d’une femme enceinte incapable de jeûner soit pour
une grossesse avancée, soit pour une faiblesse physique ou pour une autre raison. Dans
ce cas, elle ne doit pas observer le jeûne. Elle doit éviter le jeûne si son foetus risque
d’en être affecté. Si elle cesse le jeûne, elle devient comme tous ceux qui sont
autorisés à ne pas l’observer pour une excuse valable ; elle devra procéder à un jeûne
de rattrapage en l’absence d’une excuse. Quand elle aura accouché et recouvré sa
propreté rituelle, elle devra effectuer le jeûne de rattrapage [à titre de compensation].
Mais l’excuse liée à la conception de l’enfant est parfois suivie par l’excuse due à son
allaitement. Car celui-ci nécessite que la mère se nourrisse bien, et particulièrement au
cours des longues journées de l’été marquées par une chaleur ardente. En effet, elle a
alors besoin de s’abstenir de jeûner pour pouvoir allaiter son enfant.

Nous disons à celle qui se trouve dans ce cas :

Rompez. Mais quand vous n’avez plus d’excuse, vous devrez procéder au rattrapage des jours non jeûnés. Certains des Gens de science ont dit que si la femme enceinte qui allaite s’abstient de jeûner parce qu’elle craint pour son enfant en jeûnant, sans qu’elle craigne pour ellemême; elle doit compenser ce jeûne en nourrissant un pauvre pour chaque jour de jeûne non jeûné […] [3]



Notes
[1] Coran, 2/184
[2] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Uthaymîn, 19/161-162
[3] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn Uthaymîn, 19/162-163


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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Speciale Ramadân
18 mai 2000 4 18 /05 /mai /2000 22:50


Shaikh 'Abdul-'Aziz ibn 'Abdullah ibn Baz





Question : Il y a un groupe des gens qui traitent les maladies par la médecine traditionnelle selon ce qu'ils disent. Ainsi quand je suis allé chez l’un d'entre eux il m'a dit : « Écris ton nom et le nom de ta mère, et reviens demain. ».


Puis, lorsque la personne revient, ils lui disent : « En vérité vous avez tel et tel mal et votre remède est tel et tel. » Un d'entre eux dit qu'il emploie la Parole d'Allah dans le traitement. Ainsi quel est votre avis concernant ces gens et quel est le jugement sur le fait d’aller chez eux ?


 



Réponse : Quiconque fait cela dans son traitement des maladies, alors c'est une preuve qu'il emploie les djinns et il revendique la connaissance des choses invisibles. Ainsi, il n'est pas permis de chercher le traitement des maux avec lui. De même, il n'est pas permis d'aller chez lui ou de lui demander quoi que ce soit.

Ceci en raison de la parole du prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sur cette catégorie de gens :
« Quiconque va chez un devin et lui demande quelque chose, aucune prière ne sera acceptée de lui pendant quarante nuits. » Rapporté par Muslim dans son Sahih.


 


Il est aussi authentifié dans un certain nombre de hadith qu'il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a interdit de se rendre chez les diseuses de bonne aventure, les devins et les magiciens et il est interdit de leur demander quoi que ce soit, ou de les croire.


Et le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
« Quiconque va chez une diseuse de bonne aventure et croit en ce qu'elle dit, alors il n'a pas cru en ce qui a été révélé à Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam). » [1]


 


Et quiconque revendique la connaissance de l'invisible en lançant des pierres, ou des coquilles, ou en dessinant des lignes sur le sol, ou demandant à la personne malade son nom et le nom de sa mère, ou les noms de ses parents, tout cela est la preuve qu'il est parmi les devins et les diseuses de bonne aventure. Et ils sont ceux que le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a interdit d’interroger et il a interdit de les croire.


 


Ainsi, il est obligatoire de prendre garde d'eux, de leur demander quelque chose et de rechercher un traitement chez eux, même s'ils prétendent qu'ils exécutent le traitement avec le Qur'an. Car cela fait partie de la pratique usuelle des gens du mensonge qui jouent des tours et trompent les gens. Donc, il n'est pas permis de les croire dans ce qu'ils disent et il est obligatoire à quiconque connaît l’un d'eux, de le dénoncer aux autorités, comme les juges, les gouverneurs et les centres pour le commandement du bien et la prévention du mal dans chaque pays. Ceci pour que la loi d'Allah s’applique sur eux et pour que les musulmans soient préservés de leur mal, de leur corruption et du fait qu’ils dévorent la richesse des gens dans le mensonge.


Et nous recherchons l'aide auprès d’Allah et il n’y a de force et de pouvoir qu’en Allah.


 


Note :

1]Note du traducteur : Ce hadith a été rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, Abû Dawud, Ibn Majah et Ad-Darimi avec de légères variations dans les formulations et avec des compléments. La version citée par le shaikh est ici plus proche de la formulation rapportée par Ahmad, à l'exception du fait qu'Ahmad a ajouté : « une diseuse de bonne aventure ou un devin ... » et le reste est identique. Tout cela vient de narrateurs fiables et le hadith est authentique.


 

 

Source : Al-Fatawa min Kitab id-Da'wa, Vol.1, pp.22-23.



L’astrologie


Shaykh 'Abdul' Aziz ibn Baz


 


 


L'astrologie, les horoscopes, la superstition et dire la bonne aventure sont toutes des actions de la Jahiliya (temps de l'ignorance) dont l’islam a montré qu’ils étaient un mensonge et expliqué qu'ils étaient un shirk, parce qu'ils impliquent la dépendance à autre qu'Allah et la croyance que le bien et le mal viennent d'autres que Lui et la croyance dans la parole des diseuses de bonne aventure et des devins qui prétendent faussement avoir la connaissance de l’invisible, pour tromper les gens et changer leurs croyances.


 


La preuve (dalil) pour cela est le hadith rapporté par Abû Dawud dans ses Sunan avec un isnad sahih d'après Ibn 'Abbas (radiallahu 'anhu), que le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque apprend quelque chose de l'astrologie a appris une branche de la sorcellerie (sihr)… »


 


Et Al-Bazzar a rapporté avec un isnad jayid d’après 'Imran ibn Husayn que le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Ne fait pas partie de nous celui qui pratique l'augure ou le fait faire pour lui, celui qui dit la bonne aventure ou se la fait dire, ou celui qui pratique la sorcellerie ou la fait faire pour lui. »


 


Quiconque prétend connaître quelque question de l'invisible est un diseur de bonne aventure ou agit comme un diseur de bonne aventure en un  sens, parce qu'Allah est le Seul qui a la connaissance de l'invisible. Allah dit :


 


« Dis : “Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah”. » [sourate An-Naml :65]


 


Mon conseil à tous ceux qui ont un rapport avec ces choses est de se repentir à Allah et demander Son pardon, dépendre seulement d'Allah et mettre leur confiance en Lui dans toutes leurs affaires, et ne pratiquer que les moyens prescrits ou permis dans la Shari'a.


 


Ils doivent renoncer à ces choses de la Jahiliya, s’en tenir loin et éviter de questionner les gens qui les pratiquent ou croire en ce qu'ils disent, par obéissance à Allah et Son messager (salallahu 'alayhi wa sallam) et pour protéger son engagement en islam et leur 'aqida (la croyance religieuse).


 


 


Source : Majmu' Fatawa Shaykh Ibn Baz (2/123)



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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi
15 mai 2000 1 15 /05 /mai /2000 19:46


Le prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :


« Soignez-vous en utilisant la graine de nigelle, c'est un remède contre tous les maux à l'exception de la mort ».



La graine de nigelle est appelée "habat al-baraka" (la graine bénie) en Egypte, al-kamoun en Libye, "al-qahta" au Yémen, "al-sânoudj" en Algérie, "al-shounîz" en Iran et Nigella sativa en latin. On la nome aussi "al-bashma".



La graine de nigelle ou l'huile de nigelle se trouve dans les épiceries ou librairie musulmane

ou chez  www.sweetsunnah.fr/ Boutique



1- Le mal de tête

Ibn al-Qayyim affirme dans le chapitre « La médecine prophétique » de son ouvrage « Le bagage pour l'au-delà » : « L'application de l'huile de nigelle en pansement élimine les maux de tête non accompagnés de fièvre ».
Un second mode d'emploi : appliquer l'huile de nigelle sur la partie douloureuse puis masser.

Un troisième : mélanger les graines de nigelle pilées à de l'huile d'olive et administrer par voie nasale quelques gouttes du produit résultant.

2- La migraine hémi céphalique

Prendre une petite quantité de graines de girofle pilées, de la poudre de graines de nigelle et de l'orge pilée, bien mélanger le tout et pétrir avec du miel d'abeille. Appliquer le mélange sur la partie souffrante le soir jusqu'au matin en accompagnant ce traitement d'une prise d'une cuillère à café d'huile de nigelle à jeun et ce, pendant trois jours.

3- Le rhume

« Si le patient met dans un bocal de la graine de nigelle pilée qu'il sent régulièrement, il sera délivré de son rhume ». (Ibn al-Qayyim in « Le bagage pour l'au-delà »)
Grillée puis pillé, enfin mélangée à de l'huile d'olive puis administrée par voie nasale sous forme de gouttes, trois à quatre fois par jour, le patient s'en trouve guéri du rhume occasionnel accompagné d'éternuements nombreux.

4- Le mal de dent, de la gencive, de l'aluette et de la gorge

Ibn al-Qayyim déclare: « Si la graine de nigelle est cuite avec du vinaigre et que le patient utilise la préparation dans des bains de bouche, le mal de dents du patient produit par la sensibilité au froid disparait alors ».
Autre préparation : Faire bouillir de la graine de nigelle et utiliser l'eau de la bouillie dans des bains de bouche et des gargarismes. Etaler de l'huile de nigelle sur le cou et des bords du maxillaire
supérieur du côté des dents en prenant une cuillerée d'huile de nigelle à jeun tous les matins.

5- Le vertige, l'otite et les troubles d'audition

Contre les vertiges, il est conseillé de masser les tempes et la nuque d'huile de nigelle.
Contre l'otite, il est conseillé de mettre quelques gouttes d'huile de nigelle bien filtrée dans l'oreille.

6- Les maux de l'oeil

Appliquer l'huile de nigelle sur le pourtour de l'oeil et mélanger quelques gouttes de cette huile à n'importe quelle boisson chaude ou encore à du jus de carottes et consommer le mélange.

7- La déformation occasionnelle du faciès

Ibn al-Qayyim déclare : « L'huile de nigelle remédie aussi aux déformations du menton (lorsque ce dernier a tendance à pencher vers un côté du visage) par application et massage du nez.

8- Dans le traitement de l'insomnie

Prendre une cuillerée d'huile de nigelle mélangée à du lait bien chaud sucré au miel d'abeilles.

9- Dans le traitement des céphalées

Prendre une cuillerée d'huile de nigelle mélangée à du jus de mûres sauvages.

10- Le traitement de l'essoufflement et de l'insuffisance respiratoire

Ibn al-Qayyim déclare : « La prise d'une quantité de graines de nigelles mélangée à de l'eau élimine l'essoufflement et les troubles respiratoires ».

11- L'asthme

Faire bouillir de l'huile de nigelle et respirer profondément la vapeur dégagée matin et soir en y ajoutant une cuillerée d'huile de nigelle à broyer et avaler matin et soir également, à condition que cela soit fait en avant des repas. Il est tout aussi conseillé de se masser la poitrine et le cou d'huile de nigelle avant de se coucher. Il est généralement conseillé de consommer beaucoup d'huile de nigelle en raison de ce qu'elle renferme du nigelle dont les propriétés favorisant une bonne respiration sont connues dans le traitement de l'asthme et de la toux.

12- Les problèmes cardiaques et la tension artérielle

Il est conseillé de consommer de l'huile de nigelle en quantité avec n'importe quelle boisson chaude en raison de son absorption des matières grasses et de son pouvoir à élargir veines et artères.

13- L'hypertension

Ajouter quelques gouttes à une quelconque boisson chaude et consommer.

14- Les maladies pulmonaires dues au froid

Prendre une grande cuillère d'huile de nigelle, mélanger à de l'eau, mettre à ébullition, inspirer les vapeurs dégagées en mettant une serviette de bain sur la tête; prendre parallèlement de la tisane de thym mélangée à de la poudre de graine de nigelle où à son huile.

15- Les maux de l'estomac et des intestins

Ibn al-Qayyim déclare: "la graine d'huile de nigelle amoindrit les maux de l'estomac.

16- L'aigreur

Quelques gouttes d'huile de nigelle mélangée à du lait bien chaud sucré au miel d'abeilles.

17- Les ulcères

Prendre une cuillerée d'huile de nigelle, mélanger à une tasse à café de miel d'abeilles, ajouter une cuillère de pelures de grenades douces, consommer le mélange quotidiennement à jeun en le faisant suivre d'un verre de lait non sucré et ce, pendant deux mois.

18- Les crises intestinales

Prendre des quantités égales d'anis, de cumin et de menthe, mélanger et faire bouillir, sucrer au miel et ajouter à l'infusion une cuillère d'huile de nigelle. Consommer chaud. Il est souhaitable de masser l'endroit douloureux avec de l'huile de nigelle.

19- Les maux du pancréas

Mettre une compresse de confis de graine de nigelle pétrie dans de l'huile d'olive réchauffée sur le côté gauche avant de dormir. Consommer en parallèle un verre de tisane de fenugrec sucrée au miel et ajoutée d'une cuillère d'huile de nigelle et ce, pendant quinze jours

20- Les ballonnements et l'expulsion des gaz

Ibn al-Qayyim déclare: « la graine de nigelle élimine les ballonnements, dégage les conduits obstrués et dissout les gaz ».
Mettre trois gouttes d'huile de nigelle dans une tasse de café ou de thé et consommer.

21- Les nausées et les vomissements

Une cuillerée de clou de girofle pilée, une cuillerée d'huile de nigelle, mélangées à une tisane de menthe trois jours durant. Autre procédé: Faire bouillir de la graine de nigelle et du clou
de girofle et consommer trois fois par jour sans sucrer.

22- Les diarrhées


Mélanger une cuillère à soupe d'huile de nigelle à un verre de yaourt et consommer. Réitérer le traitement jusqu'à disparition de la diarrhée.

23- Les problèmes liés à l'élimination de l'urine, les règles et l'activité mammaire

Ibn al-Qayyim nous dit: "Pilée, pétrie avec du miel et consommée avec de l'eau chaude, ... la graine de nigelle facilite l'élimination de l'urine, des règles et pallie les problèmes de sécrétion de lait si le mélange est consommé régulièrement.
Autre façon: Masser la partie au dessus de la vessie avec de l'huile de nigelle en consommant en parallèle de l'infusion de graine de nigelle sucrée au miel chaque soir avant de dormir.

24- L'insuffisance sexuelle

Prendre 200 grammes de graines de nigelle bien pilées, ajouter 100 grammes d'encens mâle écrasé, 50 grammes d'huile de nigelle, 50 grammes d'huile de roquette 50 grammes d'huile d'olives, 200 grammes de miel d'abeille pur. Mélanger le tout et consommer une cuillère avec chaque repas.
Le vieillard de 120 ans ressentira la vitalité d'un homme de 20 ans.

25- Les maux du dos et des articulations (le rhumatisme)

Réchauffer légèrement de l'huile de nigelle et masser énergiquement l'endroit douloureux. Consommer aussi une cuillère d'huile de nigelle trois fois par jour.

26- Le traitement des entorses et des contusions

Faire bouillir une poignée de graines de nigelle, immerger le membre atteint dans l'eau de la bouillie pendant un quart d'heures en tachant d'articuler doucement le membre. Masser ensuite le membre d'huile de nigelle. Ne pas bander, ni agiter ni porter quoique ce soit et ce, avant de
dormir.

27- La résorption des fractures


Prendre une soupe de lentilles, de l'oignon et des oeufs durs. Consommer avec une cuillère bien remplie d'huile de nigelle. Masser d'huile de nigelle les emplacements proches de la fracture. Dès retrait du plâtre,masser doucement à l'huile de nigelle chauffée.

28- La fragilité des os et le problème de la paralysie chez l'enfant

Après retrait des vêtements de l'enfant dans une salle chaude,lui piquer tout le corps d'épines de poisson après quoi masser à l'huile de nigelle. Administrer trois fois par jour au malade une cuillère d'huile de poisson.

29- La lutte contre la chute de cheveux

Bien masser le cuir chevelu de citron , et laisser agir pendant un quart d'heure. Bien laver au shampoing puis bien sécher. Appliquer ensuite de l'huile de nigelle sur tout le cuir chevelu pendant une semaine et la chute de cheveux disparaîtra totalement si Dieu le veut.

30- Le traitement de la calvitie totale et partielle

Une cuillère de graine de nigelle pilée, une tasse à café de vinaigre dilué, une cuillère à café de jus d'ail. Mélanger le tout et appliquer sur la partie atteinte après élimination des poils et grattage de la partie malade. Recouvrir d'une compresse et laisser agir du matin au soir. Masser alors d'huile de nigelle pendant une semaine.

31- Le traitement de l'herpès

Appliquer de l'huile de nigelle sur la partie malade quotidiennement. Il est conseillé de répéter l'opération plusieurs fois par jour.

32- Le traitement des diverses manifestations de champignons dermiques

Prendre un verre de graines de nigelle pilées, un verre d'essence de pommes, un verre d'huile de nigelle. Faire bouillir l'essence de pomme puis verser successivement la graine de nigelle pilée puis l'huile. Remuer jusqu'à épaississement. Appliquer sur la partie malade pendant une
semaine.

33- Le traitement des verrues


masser à l'huile de nigelle pendant quinze jours en s'appliquant à prendre une cuillerée d'huile de nigelle trois fois par jour.

34- Le traitement de la dépigmentation de la peau et des croûtes

Ibn al-Qayyim déclare: "Pilée et mélangée à du vinaigre puis étalée sur les parties atteintes de dépigmentation ou de croûtes ou de pellicules, la graine de nigelle éradique le mal.

35- L'élimination de l'acné juvénile


Ajouter à un verre de graines de nigelle un demi-verre d'épluchures de grenades. Malaxer le tout avec un verre d'essence de pomme. Réchauffer à température supportable et mélanger à une même quantité d'huile de nigelle. Appliquer sur les boutons et les tubérosités.

36- Traitement des maladies dermiques en général

Préparer un mélange d'huile de nigelle, d'essence de rose et de farine de blé aux proportions 2-1-1 respectivement. Nettoyer l'endroit malade par un coton imbibé de vinaigre dilué, étaler la préparation et exposer l'endroit malade au soleil de bon matin. Il est conseillé d'éviter les nourritures entraînant des effets allergiques: oeufs, poissons, mangue etc.

37- Traitement de l'eczéma

Appliquer de l'huile de nigelle tiède sur les parties irritées.

38- Traitement des états dépressifs

Ajouter cinq gouttes d'huile de nigelle à une tasse de café ou
de thé.

39- Traitement du cancer localisé


Masser trois fois par jour l'emplacement de la tumeur et prendre après chaque repas, pendant trois mois, un verre de jus de carottes mélangé à une cuillère d'huile de nigelle.

40- Traitement du diabète

Un verre de graines de nigelle pilées mélangé à une cuillère de myrrhe finement moulu, un demi-verre de graines de cardamine, un verre de pelures de grenades écrasées, un verre de semences de choux écrasées, une cuillère de férule mélangée à de l'huile de nigelle ; Consommer à jeun.

41- Traitement des problèmes gynécologiques et obstétriques


Prendre une cuillerée d'huile de nigelle et mélanger à une infusion d'anis sucrée au miel, cinq fois par jour pendant quarante jours. Il est conseillé d'utiliser l'huile de nigelle avec toutes
boissons chaudes contre les maladies obstétriques.

42- Traitement de la mauvaise mine

Mélanger une cuillère d'huile de nigelle et une cuillère d'huile d'olive, masser le visage de ce mélange et laisser agir pendant une heure. Laver le visage à l'eau et au savon.

43- Développement de l'intelligence et amélioration de la mémoire

Mettre une cuillerée d'huile de nigelle dans une tisane de menthe sucrée au miel naturel. Consommer chaud.

44- Traitement des états de fatigue générale

Prendre quotidiennement et à jeun un verre de jus d'orange mélangé à une cuillère moyenne d'huile de nigelle pendant dix jours. 







Tension nerveuse - une cuillère à café d'huile de graines noire avec une tasse de thé vous rend frais vers le bas et élimine des symptômes de tension.


Toux et asthme - frottez le coffre et le dos avec l'huile de graines noire, buvez trois cuillers à soupe d'huile par jour et inhalez la vapeur d'un mélange d'huile et d'eau de graines noires.


Lenteur et Paresse - une cuiller à soupe d'huile de graines noire avec le jus d'orange le matin pendant dix jours (vous verrez la différence par vous-même).


Activation de mémoire et perception rapide - une cuillère à café d'huile de graines noire avec 100mg de menthe bouillie pendant dix jours.


Nausée et vomissement - une cuillère à café de l'oeillet moulu plus une cuiller à soupe d'huile de graines noire en menthe bouillie 3 chronomètre le journal.


Sténose de maladie de coeur et de vaisseau sanguin - buvez de l'huile de graines noire sans interruption avec n'importe quelle boisson chaude. Ceci dissout des graisses et des veines et des artères de dialates


Vitiligo et lèpre - frottez le secteur avec du vinaigre de pomme et puis avec l'huile de graines noire pendant 15 jours


Mal de tête - frottez le front et les côtés du visage près des oreilles avec l'huile de graines noire, ainsi qu'une cuillère à café d'huile pour prendre 3 fois par jour.


Perte de cheveux - frottez le cuir chevelu complètement avec le citron et partez pendant 15 minutes. Lavez avec de l'eau le shampooing et et après qu'en séchant complètement appliquiez l'huile de graines noire à tout le cuir chevelu. Répétez pour une semaine et la perte de cheveux s'arrêtera complètement.


Hypertension - toutes les fois que vous buvez une préparation chaude de boissons avec une cuillère à café d'huile de graines noire et prenez également à deux lobes d'ail chaque matin avant petit déjeuner. Frottez tout le corps avec l'huile de graines noire et exposez votre corps aux rayons du soleil pendant une demi-heure une fois tous les trois jours. Répétez pour environ un mois.


Diabète - préparez un mélange d'une tasse de la graine noire (entière), d'une tasse de graines de cresson d'eau, de moitié par tasse de peau de grenade et de moitié d'une tasse de fumitory. Rectifiez le mélange au point de puissance. Prenez la moitié d'une cuillère du mélange ainsi qu'une cuillère à café de journal noir d'huile de graines avant petit déjeuner pour un mois


Impuissance sexuelle - mélangez 200g de la graine noire moulue à l'huile d'olive + au 100g de l'oliban moulu + du 50g d'huile de graines noire + de 50g d'huile de cresson d'eau + de 50g d'huile d'olive + de 200g de miel pur d'abeille. Mélangez complètement et prenez une cuiller à soupe après chaque repas. Ceci reconstituera la vitalité même tard après ménopause.


Méningite - inhalez la vapeur de la graine noire et buvez une cuiller à soupe d'huile de graines noire avec du jus de citron le matin et en soirée


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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi
24 mars 2000 5 24 /03 /mars /2000 16:53


Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux


L’imam et orateur de la mosquée sacrée de La Mecque, son éminence le cheikh Dr Saleh ben Homaïd a recommandé aux musulmans de craindre Allah le Tout-Puissant et de suivre la position modérée concernant l’affaire de la femme et ses droits conformément aux textes de la législation islamique en abandonnant les mauvaises traditions qui s’opposent aux principes de l’islam dans ce domaine.



Dans son sermon du vendredi prononcé le 10 mars 2006 à la sainte mosquée La Mecque, son éminence a dit :


 
         Les conversations et les débats des gens portent ces jours-ci sur la réforme, l’ouverture, la construction, la tolérance, la coopération, sur la suppression des différends et des litiges, et sur la lutte contre l’injustice, l’agression et la corruption dans le cadre de la nécessité de l’attachement à la voie de la modération et du juste-milieu. Les oulémas, les réformateurs et les personnes de bon sens doivent évoquer ces thèmes et expliquer leurs bases et les méthodes pratiquées pour les mettre en application, cependant il serait regrettable souvent de voir les idées des hommes musulmans cultivés mal comprises ou mal interprétées consciemment ou inconsciemment.



        Ô musulmans ! Chaque musulman a la totale conviction inébranlable que l’islam assure à ses adeptes, ses individus, ses sociétés, et sa communauté le bonheur et la dignité dans la vie présente et la meilleure récompense dans l’au-delà tant qu’ils s’attachent aux préceptes de leur religion, et à la guidée de leur Prophète, paix et bénédiction soient sur lui. Les musulmans sont convaincus que l’observance de l’islam et l’attachement à l’identité islamique ne s’effectuent pas sans l’appartenance sincère à la religion basée sur la foi saine, et l’application des principes de la charia, dans ses paroles, ses actes et sa croyance.



         Ô musulmans ! Eu égard à l’ampleur de ces constantes religieuses, il serait convenable de choisir un exemple significatif susceptible de faire la lumière sur cette question, il s’agit de la position de juste-milieu concernant l’affaire de la femme, ses droits et ses problèmes. Cette position de juste-milieu est fondée sur l’application des textes de la charia et l’affranchissement des us et coutumes blâmables, sur le recours à la charia pour juger les choses anciennes et contemporaines afin de pouvoir distinguer entre les constantes de la religion et les choses qui ne lui sont pas inhérentes.



        Beaucoup de gens traitent de la question des droits de la femme dans des articles, des livres, et lors des conférences, cependant on évoque ces droits d’une manière floue et selon un discours emphatique pour ensuite constater que beaucoup d’interventions abordant cette question sont incohérentes ou prétentieuses, empreintes d’hypocrisies et d’équivoques. Le discours des écrivains, hommes et femmes qui traitent des thèmes des droits de l’homme et de la femme, est toujours marqué par un manque de clarté ou d’objectif lucide ; dans un tel environnement, ceux qui cherchent la vérité et ceux qui ne le font pas tournent dans un cercle vicieux, alors cette vérité demeurera perdue, car des efforts inefficaces sont déployés qui provoquent des discussions dont les raisonnements sont faux.



         Ô musulmans ! Sans aucun doute, la femme a des droits à l’instar de l’homme que personne n’ignore. Elle a des obligations à accomplir et l’homme a de même des devoirs à accomplir. Il est nécessaire de faire prendre conscience à la femme de ses droits, de l’aider pour les acquérir et les préserver. C’est une obligation religieuse que la femme sache que le fait de s’abstenir de réclamer ses droits devant son père, son frère ou son époux ne fait pas partie de la pudeur ou de la bonne moralité.

 

         En effet, l’autorité de l’homme sur la femme ne porte aucune domination, injustice, ou tyrannie. Cependant, dans les pays musulmans, il y a des pratiques injustes et la femme fait souvent l’objet d’oppression, de répression et de marginalisation. Elle est lésée dans les bons droits de sa vie, dans son éducation, son domicile conjugal, dans ses droits à la dépense, à éduquer ses enfants, à un bon traitement, à une bienfaisance et dans son respect. On doit bien examiner ces pratiques injustes pour les éliminer de la société. On constate une domination sur la femme et sur ses propriétés, et une confiscation de son droit de prendre la décision ou d’y participer concernant beaucoup de ses affaires et ses particularités. La femme a le droit d’être traitée équitablement, d’obtenir sa part de l’héritage, de la richesse et de dons selon les préceptes de la charia. Dans les pays musulmans, la femme est souvent battue, réprimée, privée de mariage, privée de son argent et fait l’objet d’autres pratiques répressives.



         Nous affirmons qu’on doit aider la femme, la soutenir, l’encourager à obtenir ses droits et à se plaindre auprès de ses parents sages ou porter plainte à la justice et aux responsables pour exprimer ses souffrances et qu’on puisse lui rendre justice. Il n’est pas autorisé de se taire face à la marginalisation de la femme, au rejet de son rôle dans sa maison et dans sa société, au mépris envers elle ou aux moyens de la minimiser ou de nuire à ses droits.



         Ô musulmans ! Un autre aspect problématique mérite d’être examiner, il s’agit du travail de la femme hors de son domicile. On doit dire clairement que l’islam ne demande jamais à la femme d’assumer la responsabilité du travail hors de sa maison, mais il ne l’empêche pas de le faire selon les règles de la charia. L’islam libère la femme de la responsabilité du travail hors de son domicile pour que ses exigences ne l’asservissent pas ou ne l’exploitent pas.


 
         Ô musulmans ! Réfléchissez bien sûr la situation actuelle dans le monde d’aujourd’hui où le facteur économique ou matériel joue un rôle primordial dans la vie. En islam, l’économie est un facteur non négligeable, mais il y a d’autres facteurs et d’autres critères. Pour les autres, le facteur matériel est le plus important et représente le standard de la meilleure vie sociale, ce qui a minimisé beaucoup de droits et de facteurs vitaux dans la vie en général. Selon cette fausse norme suivie à cette époque, la femme qu’elle soit une fille dans la maison de son père, une épouse dans son domicile conjugal est chargée de dépenser pour elle-même. On a inspiré à la femme de cette époque que tous, hommes et femmes, doivent chercher à tout prix d’amasser la plus grande quantité d’argent et de jouissances matérielles. Dans un tel environnement, la fille sera obligée de sortir chaque matin, à l’instar de chaque individu de la société pour gagner sa vie. On inspire également à la femme qu’il est honteux de voir son père, compatissant envers elle, travailler péniblement alors qu’elle être se passe de chercher un travail pénible hors de sa maison. Pour eux, il est inacceptable que le mari soit responsable de dépenser pour elle et pour la protection de la famille, alors l’épouse aura besoin de perdre tout espoir et rencontrera les circonstances difficiles de la vie quotidienne.


         Ô frères en islam ! Certains peuvent dire que cette situation dépend des non-musulmans, mais celui qui lit les articles et les livres propagés par des écrivains et des intellectuels (musulmans), hommes et femmes, et écoute leurs discussions, trouvera malheureusement qu’ils appellent à suivre l’exemple de ces non-musulmans et affirment qu’une telle conduite est le but escompté ? Je peux dire franchement que les exigences de l’emploi deviennent, par conséquent, la base de tous les devoirs et responsabilités de tous les individus de la société, hommes et femmes, alors la société sera débordée de travail, la famille sera sapée, la société instable. Cette société ne peut être dans une situation normale que lorsque la cohésion existe entre les membres de la famille et lorsque l’époux, l’épouse, le père et la mère, chacun connaît parfaitement sa responsabilité.


         Ô musulmans ! Partant de cette philosophie et cette mentalité étrangère aux musulmans, la femme a été empêchée d’éduquer ses enfants, alors, sa féminité sapée, sa dignité humiliée, elle devient indécente et sans pudeur, car elle a été obligée de quitter sa maison, unique moyen pour gagner sa vie, et fut obligée de chercher n’importe quel travail qui correspond ou non à sa nature afin de saisir une opportunité d’emploi, même pénible qui est exercé habituellement par les hommes. On doit prendre cette question au sérieux et se pencher sur ses conséquences néfastes.



         En effet, les sociétés qui ont ouvert la porte à deux battants à cette philosophie vivent une course fiévreuse purement matérielle où l’on constate des femmes qui pratiquent des travaux durs, jour et nuit, dans des tunnels, des mines et dans la rue. Dans une telle situation, les médias doivent aborder les droits et les problèmes concernant la femme, en mettant l’accent sur la séparation entre les convictions personnelles de certains écrivains, hommes ou femmes, et la charia.

 


         Nous parlons d’une pensée islamique, une culture islamique, et des médias islamiques qui cherchent à protéger les sociétés musulmanes des retombées et des défauts des sociétés matérialistes, mais ces médias ne peuvent remplir cette tâche sans l’attachement à la religion, ses préceptes et sa charia, sans des moyens d’information éclairés sensés renforcer le rôle positif de la femme et soutenir son droit au développement global de la société, à l’enseignement, et à un emploi adéquat. Ces moyens sont sensés également rejeter et dénoncer toutes les formes d’exploitation de la femme qui font fi aux valeurs et aux vertus, qui méprisent sa personnalité et sa dignité par la traite qui la considère comme une marchandise commercialisée à travers la publicité et les médias.



         Ô musulmans ! Les appels lancés par certains médias et écrivains dans des pays islamiques pour impliquer la femme musulmane dans tous les domaines sans prudence, inspirent leur soumission aux tendances déviées qui n’attachent aucune importance à la charia et à la décence, ce qui prouve la mauvaise intention de ces tendances. Les musulmans, pays, nations et familles, sont invités à prendre les mesures susceptibles de dissiper les doutes, faire valoir la quiétude, et fournir les opportunités sûres d’emploi afin de préserver l’équilibre de la famille et de la société.


 
         En dépit de ces aspects négatifs, les oulémas de la charia ont déployé des efforts considérables pour orienter la société vers la pensée modérée et ils ont réussi à freiner beaucoup de tendances extrémistes ou qui ne se conforment pas à la charia.


 
Allah dit : « Les musulmans et les musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, ceux et celles qui craignent, ceux et celles qui versent l’aumône, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, ceux et celles qui invoquent souvent Allah ; Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident » 


Sourate - les coalisés - verset 35 et 36.

 

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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le travail de la femme
16 mars 2000 4 16 /03 /mars /2000 12:28


Sheikh Abdrazzaq
Ibn Abdelmohsin Al Badr


D’après l’Imam Ahmad dans son Mousnad, selon Fudala ibn ‘Ubayd (qu’Allah soit satisfait de lui), le Messager d’Allah (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit au cours du Pèlerinage d’Adieu : « Vous informerais-je au sujet du croyant ? C’est celui dont les gens ne le craignent pas à l’égard de leurs biens et pour leurs propres personnes. Le musulman, est celui qui épargne les musulmans de sa main et de sa langue. Le combattant est celui qui lutte contre son âme pour la soumettre à Allah. L’émigré est celui qui délaisse les fautes et les péchés. » [ Mousnad Ahmed (21/6) ; el Albani - Allah lui fasse miséricorde -  l’a authentifié dans As-Sahiha (549).].

Ce hadith fait partie des recommandations que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a données et enseignées à sa communauté au cours du Pèlerinage d’Adieu. Il a donné aux nobles noms suivants leur sens véritable : la croyance, l’Islam, le combat, et l’émigration. Il a désigné les personnes qui en sont qualifiées en premier lieu, en dévoilant le sens profond que cela implique : la source de leur bonheur absolu sur terre et dans l’au-delà. Enfin, il a fixé leur contour à travers un discours concis et précis.

1- Le croyant est celui dont les gens n’ont rien à craindre pour leurs biens et pour eux-mêmes. En effet, la foi, lorsqu’elle imprègne le cœur et l’envahit, oblige son auteur à remplir les exigences que celle-ci requiert. Elle réclame entre autres de respecter ses engagements, être sincère dans les relations avec autrui, renoncer à être injuste envers les gens au niveau de leur personne et de leurs biens. L’auteur de telles vertus ne peut passer inaperçu. Les gens seront rassurés au niveau de leurs biens et de leur personne, et ils auront confiance en lui, car connaissant pertinemment son scrupule face à ses engagements. Remplir ses engagements compte parmi les obligations les plus caractéristiques de la foi comme l’affirma le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) : « Quiconque n’est pas fidèle à ses engagements ne peut prétendre à la foi. » [ Rapporté par Ahmed (135/3), et ibn Hibban (194), selon Anas ibn Malik - qu’Allah l’agrée - ; el Albani - Allah lui fasse miséricorde -  l’a authentifié par le biais d’un autre dans Sahih Mawarid Az-Zham-an (42).]

 

2- Le musulman est celui qui épargne les musulmans de sa main et de sa langue, étant donné que le véritable Islam consiste à se soumettre à Allah et à parfaire Son adoration, tout en respectant les droits des musulmans. L’Islam ne peut s’accomplir tant que l’individu n’aime pas pour ses frères ce qu’il aime pour lui-même. Cela ne peut se réaliser s’il ne leur épargne pas le mal de sa langue ou de sa main.

Voici le principe lié au devoir qui incombe aux musulmans. Celui qui n’épargne pas autrui par sa langue et par sa main, comment peut-il remplir son devoir envers ses frères musulmans ? Celui qui laisse libre cours à sa langue ou sa main en portant atteinte aux musulmans, dans l’intention de faire du mal et de porter préjudice à autrui, comment peut-il réaliser son Islam ?

En épargnant les autres de son mal au niveau des paroles et des actes, la personne dévoile la plénitude de son Islam. Cela démontre que le croyant se trouve à un niveau plus élevé que le musulman étant donné que la personne en qui les musulmans ont confiance concernant leurs biens et leurs personnes va a fortiori s'épargner de leur porter préjudice par sa langue ou sa main. S’il ne les avait pas épargnés ainsi, ils n’auraient certainement pas confiance en lui.

Or, ne pas subir le mal de quelqu’un n’implique pas forcément avoir confiance en lui. Les gens sont susceptibles de ne pas avoir confiance en un individu qui pourtant ne leur fait aucun mal. Il se peut qu’il ne leur fasse aucun mal, comme ils l’appréhendent, poussé par certaines craintes ou d’autres motivations, et non incité par la foi recelée par son cœur. Il a donc caractérisé le musulman par une qualité extérieure qui est de ne pas faire de mal aux gens, comme il a caractérisé le croyant par une qualité intérieure pour avoir gagné leur confiance au niveau de leurs biens et de leur personne ; cette qualité étant prépondérante par rapport à l’autre.

 

3- Le combattant est celui qui lutte contre son âme pour la soumettre à Allah. L’âme, par nature, n’est pas encline à faire le bien. Elle se laisse plutôt guider par les mauvais penchants, de même qu’elle perd sa sobriété face au malheur.

Elle a donc besoin de s’armer de patience et de faire des efforts pour s’imposer l’obéissance à Allah et se maintenir dans cette optique. L’individu doit donc, faire des efforts pour ne pas commettre de péchés. Il doit sans cesse calmer ses penchants et s’armer de patience dans l’adversité. Voici donc les éléments faisant partie intégrante de l’obéissance à Allah : accomplir ses obligations, s’éloigner des interdictions et endurer le destin. Le vrai combattant s’engage dans cette bataille afin de soumettre son âme à ses devoirs et à sa fonction adéquate.

La lutte intérieure se vérifie à quatre niveaux :

Premièrement : s’efforcer de rechercher le droit chemin et la vraie religion, car l’âme n’aura ni joie ni bonheur, ici-bas et dans l’au-delà, sans s’en être instruit. A défaut de s’en abreuver, elle se voue au malheur dans les deux mondes.

 

Deuxièmement : s’efforcer de mettre en pratique les enseignements acquis. En effet, s’il est loin d’être néfaste, le savoir sans les actes est en tout état de cause inutile.

 

Troisièmement : s’efforcer de prêcher ce que l’on a appris et l’enseigner à ceux qui l’ignorent. Sinon, on risquerait de compter parmi les damnés pour avoir dissimulé la bonne voie descendue d’Allah et les versets évidents. Leur savoir ne peut leur être utile et ne peut les sauver du châtiment d’Allah.

 

Quatrièmement : l’individu doit s’armer de patience face aux difficultés rencontrées au cours de son prêche. Il doit, de surcroît, endurer le mal des gens, et supporter tous ces obstacles pour Allah. L’érudit ibn Al Qayyim est l’auteur de cette graduation – qu’Allah lui fasse miséricorde –. [ Zad Al Ma’ad (3/6).]

Par ailleurs, il est certifié dans un propos prophétique que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Le meilleur combat (Djihad), pour un homme, est de combattre son âme et ses passions. » [Rapporté par Ibn An-Najjar, selon Abou Dhar - qu’Allah l’agrée - ; Al Albani – qu’Allah lui fasse miséricorde -  l’a authentifié dans Sahih Al Jami’ (1099).]

Si les musulmans négligent leur combat intérieur, ils seront plus vulnérables face à leurs ennemis qui risquent opportunément de prendre le dessus sur eux. Le Cheikh de l’Islam ibn Taymiyya – qu’Allah lui fasse miséricorde – nous fait part de la remarque suivante : « Lorsque la victoire revient aux infidèles, cela provient des péchés des musulmans à l’origine d’une baisse de foi, mais s’ils se repentent en perfectionnant leur foi, Allah leur assurera la victoire sans le moindre doute. » [Al Jaweb As-Sahih li man baddala dine Al Masih (6/450).]

 

4- L’émigré est celui qui délaisse les fautes et les péchés. Cette émigration incombe à tous les musulmans sans exception. Aucune personne responsable ne peut en être exemptée, quelle que soit sa situation. Allah a formellement défendu à Ses serviteurs de violer Ses interdits et de commettre toute sorte de péchés. Il leur a aussi imposé de se soumettre à Son obéissance et de suivre Son Messager (prières et bénédiction d'Allah sur lui).

L’émigration contient un point de départ et un point d’arrivée. Cela consiste à extraire du cœur l’amour voué à un autre qu’Allah pour se consacrer à son dévouement exclusif, fuir l’adoration d’une créature pour la consacrer a Lui.

L’individu doit changer ses peurs, ses espoirs, et sa confiance envers quiconque pour les consacrer à Son Seigneur. Il doit vouer ses implorations, ses demandes, son humilité, son rabaissement, et son attachement uniquement à Lui. Il doit passer de l’état de péché à un état de repentir, il doit s’orienter vers Allah exclusivement tant dans ses peurs et ses ambitions que dans son humilité et son rabaissement. Il est certifié dans le Sahih Boukhari que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « L’émigré est celui qui délaisse les interdits d’Allah. » [L’Authentique d’el Boukhari (10), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr -qu’Allah l’agrée-.] En effet, Allah a interdit l’association, de suivre les passions, et de sombrer dans les péchés.

 

Le véritable émigré est celui qui délaisse toutes ces choses à la fois et qui se tourne exclusivement vers Allah dans la sincérité (du cœur) et vers Son Prophète dans la conformité (des actes), tout en évitant les péchés et s’en éloignant. Quoi qu’il en soit, concernant ce hadith, quiconque met en pratique ces enseignements, met, de surcroît, en pratique la religion dans son ensemble.

 

Celui qui épargne les musulmans de sa langue et de sa main, et pour qui les gens sont rassurés au niveau de leurs biens et de leur personne, qui délaisse les interdits d’Allah, lutte contre son âme afin de la soumettre à Allah, aura accompli tout le bien possible sans rien omettre, tant au niveau temporel que spirituel, et tant au niveau du cœur qu’au niveau des actes. Il n’y aura plus un mal sans qu’il ne l’ait délaissé. Certes, Allah est le Seul pouvant le garantir. [Voir : Bah Jat Qouloub Al Abrar d’Ibn Sa’di (17-19).]





Extrait du livre : "Prêches et sermons extraits du Pèlerinage de l’Adieu"

Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al Badr (hafidhahou Allah )


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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Les femmes et la science
12 février 2000 6 12 /02 /février /2000 20:03


Shaikh Muhammad Musa Nasr


 



Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) embrassait Al-Hassan Ibn 'Ali (c'est-à-dire son petit-fils) tandis qu'Al-Aqra' Ibn Habis était en sa présence. Al-Aqra' lui dit : « Tu embrasses tes enfants. Je jure par Allah, j'ai dix enfants et je n'ai jamais embrassé aucun d'entre eux ! » Donc le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « celui qui ne fait pas miséricorde (à d'autres) on ne lui fera pas miséricorde. »


 


En vérité, la miséricorde -dans notre religion- englobe ce monde et l’au-delà, aussi bien les hommes que, les animaux, les oiseaux et les habitats environnants. Allah dit (sens du verset): « et Ma miséricorde englobe toute chose. »


 


Allah s'est décrit par la miséricorde et Il a aussi décrit Ses prophètes et ses serviteurs pieux par cela. Allah dit  : « Muhammad est le Messager d'Allah et ceux qui sont avec lui sont sévère envers les mécréants et miséricordieux l'un envers l'autre. »


 


Allah a fait de l’envoi du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) une miséricorde pour toute la création, comme Il dit : « et Nous ne t’avons pas envoyé (ô Muhammad) que comme une miséricorde pour les mondes. »


 


Le mot « les mondes » ('alamin) est général et inclut ainsi le monde des hommes, le monde des djinn, le monde des animaux et le monde des oiseaux, aussi bien que les nations sur terre et dans la mer.


 


Et en effet Allah a ordonné que la miséricorde soit appliquée à chaque chose et dans chaque action. Même quand vous vous sacrifiez  un animal, vous montrez de la miséricorde en disant Bismillah et en aiguisant votre couteau (pour que ce soit une mort rapide et indolore). Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Certes Allah a prescrit al-Ihsan (la bonté) en toute chose. Ainsi quand vous tuez, tuez d’une bonne façon quand vous égorgez, égorgez d’une bonne façon. Et que chacun d'entre vous aiguise sa lame et épargne l'animal qu'il abat de la souffrance. »


 


Et Allah a en effet pardonné à une prostituée des Juifs qui a montré de la miséricorde envers un chien qui mourait de soif. Elle a rempli sa chaussure d'eau et la ensuite mise dans la bouche du chien, elle lui a donné de l'eau à boire. Ainsi Allah lui a été reconnaissant pour ce qu'elle a fait et lui a pardonné ses péchés.


 


Une fois, notre prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a vu un de ses compagnons saisir le bébé d'une alouette et elle a commencé à hurler sur les têtes des compagnons. Donc il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « qui a privé cette alouette de son enfant ? Rendez-lui ses enfants ! »


 


Plus un être humain est faible et pauvre, plus nous devons lui montrer de la miséricorde. Et être doux avec lui est ce qui incombe le plus. C'est pourquoi notre Seigneur nous a interdit d'opprimer l'orphelin. Allah dit :  « n’opprimez pas l'orphelin. Et ne repoussez pas le mendiant. » Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « celui qui s'occupe et soutient la veuve et l’indigent ressemble au mujahid (celui qui accomplit le Jihad) dans la cause d'Allah. » Et il (salallahu ‘alayhi wa salam) frottait la tête de l'orphelin et disait : « moi et le tuteur d'un orphelin seront comme ceci au Paradis - et il (salallahu ‘alayhi wa salam) joignait son index et son majeur. »


 


En effet il (salallahu ‘alayhi wa salam) a commandé que nous nous occupions des enfants, des femmes et des aînés. Ainsi, dans ses derniers mots à ses compagnons et sa nation, il a dit : « la prière et ce que vos mains droites possèdent. Prenez soin des femmes. » Et il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « le meilleur d'entre vous est le meilleur avec ses femmes. Et je suis le meilleur d’entre vous avec mes femmes. »


 


La miséricorde est quelque chose d’inné, qu'Allah a placé dans les cœurs de toutes Ses créatures, même les lions- les plus dangereux d'entre eux - car ils sont miséricordieux avec leurs petits. Et Allah est plus miséricordieux envers Sa création qu'une mère l’est avec son enfant. C'est pourquoi le jour où Il a créé la miséricorde, Il en a créé cent parties. Et Il a laissé quatre-vingt-dix-neuf parties avec Lui, par lesquelles Il montrera de la miséricorde envers Ses serviteurs le Jour du Jugement et Il a descendu une seule partie de la miséricorde sur terre, que les hommes et les animaux partagent entre eux.


 


Le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a condamné la personne qui est dépourvue de toute miséricorde et celle qui n'en a pas beaucoup. C'est pourquoi il (salallahu ‘alayhi wa salam) a condamné celui qui rompt les liens familiaux. Il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la parenté est attachée au trône ('Arsh). Elle dit : « qui me coupe, éloigne toi de lui. Et quiconque me maintient, attache toi à lui. »


 


Et dans une narration : « en vérité, la parenté sera attachée au Trône du Tout Miséricordieux le Jour du Jugement. Elle dira : « ceci est la place de celui qui  cherchait refuge en Toi contre la rupture (de liens de famille). » Ainsi Allah lui dira : « Te plairais-tu que Je me lie avec ceux qui t’ont maintenu  et que Je rompe avec ceux qui t’ont coupé ? » Et elle dira : «  j’en serai heureux, mon Seigneur. »


 


Et il (salallahu ‘alayhi wa salam) a condamné les gouverneurs oppresseurs qui ne montrent pas d'indulgence envers leurs gens, en disant : « les plus mauvais gouverneurs sont les oppresseurs cruels (Al-hutamah). »


 


Et Allah s'est nommé Ar-Rahman et Ar-Rahim, donc il est le Tout Miséricordieux de ce monde et de l’autre (c'est-à-dire. Ar-Rahman) et le Très-Miséricordieux, celui qui fait miséricorde (c'est-à-dire Rahim). C'est pourquoi Il l'a ordonnée en tout lieu et en toute situation. Le musulman commence son action en disant Bismillahir-Rahmanir-Rahim pour qu'Allah puisse le bénir dans son action. Donc toute action dépourvue de miséricorde, ne comporte ni bien, ni bénédiction. Et les serviteurs d'Allah, en montrant de la miséricorde les uns envers les autres sont une cause pour qu’Allah descende sur eux Sa miséricorde.


 


Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « le Tout Miséricordieux fait miséricorde à ceux qui font miséricorde à d'autres. Faites miséricorde à ceux sur la terre et Celui au-dessus du ciel vous fera miséricorde. »


 


Ö Allah, fais-nous miséricorde sur terre et sous terre et le Jour où nos actes nous seront présentés. Et fais que nous soyons miséricordieux  l'un envers l'autre comme l’étaient les compagnons de Ton prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). Et fais miséricorde à nos morts et fais de ceux qui font miséricorde parmi Tes serviteurs des responsables sur nous ô Rahman, ô Rahim !


 


Source : Magazine Al-Asalah (n°21, page : 17-19)

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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le bon comportement